Découvert en 1974 en Ethiopie, 40% du squelette âgé de 3,2 million d’années de Lucy fut reconnu comme le fossile d’un hominidé de l’espèce Australopithecus afarensis.
Et puis, on prétendit qu’elle avait 25 ans, qu’elle pouvait marcher debout mais qu’elle grimpait aussi dans les arbres…et qu’en fin de compte, c’était peut-être un homme !
Réinventer des espèces ou des choses à partir qu’un petit nombre d’éléments est un jeu excitant, parfois sérieux mais finalement spéculatif et amusant, enfin pour moi.
Des éléments, on peut en trouver pléthore partout tant notre société de consommation excelle à rejeter tout objet cassé ou dépassé : fragments de métal, de bois dont il est parfois difficile d’imaginer l’appartenance.
C’est comme restaurer la poterie gallo-romaine de terre sigillée dont on n’a retrouvé que quelques tessons ou un velociraptor à partir d’un tibia et/ou d’une omoplate.
Dans cette démarche « archéo-logique », la forme et l’usage de l’objet reconstitué comme la biologie du velociraptor restent plus ou moins spéculatifs et à l’appréciation du spectateur.
Encore que je ne puisse parfois pas résister au plaisir sournois d’en décider moi-même à priori.
